APAPACHO portrait aux archets

Journal d’une résidence de création à l’Opéra de Lyon Opéra Underground avec le Quatour Adeona et un équipe infalible d’âmes soeurs pour créer APAPACHO sur scène le 29 octobre 2025.

VIDEOS live

Ce n'était pas un simple concert, nous le savions tous, tous ceux qui m'ont accompagné depuis longtemps dans cette aventure. « Un coup de dés », l'aurait appelé Mallarmé, le poète qui m'a convaincu d'apprendre sa langue maternelle, le français.

Avec Richard Robert nous l'avons baptisé « auto-portrait » ou plutôt « portrait aux archets » : le reflet de plus de vingt ans de musique et d'expériences sonores.

C'était mon “apapacho” mon étreinte immatérielle au passé, au présent, au futur, à ceux qui ne sont plus là; le tout dépeint a travers la musique dans son état le plus pur et le plus puissant, intime et essentiel.

« Sold out », m'a-t-on dit avant que je commence à me maquiller pour la scène ; les larmes m'ont obligé à recommencer... mascara, fard à paupières... car j'ai compris que ce moment était célébré par vous tous, vous tous qui étiez présents et absents, meme ceux qui sont restés dehors...

Il ne s'agissait pas de style, de genre, d'un langage spécifique, mais d'un geste universel, d'un geste artistique qui pouvait intégrer et faire dialoguer la musique au delà des frontières : la conviction et l'engagement de la transformer, de la partager, de la transmettre; c'est cela que nous avons célébré tous réunis à l’opéra underground.

Enfin c'est la seule chose qui compte pour moi : l'amour et le respect infini pour ce don que le destin a mis entre mes mains.

MERCI encore à tout l'équipe merveilleux de l'opéra underground, Jeremy, Djamila, Amandine, et tant d'autres présents pendant la résidence artistique.

Impressions sténographiques : Atelier Medicis

Arrangements : Quito Gato, Alfonso Pacin, Paul Cassidy/ Brodsky Quartet, Fabian Gonzalez Ramirez (première Apapacho unplugged)

PROGRAMME
« Dans la langue amérindienne ‘nahuatl’ le mot ‘apapacho’ évoque une étreinte particulière : celle qu’on peut réserver à l’âme d’autrui, au-delà même du contact physique. Une étreinte immatérielle et profonde, spirituelle et sensuelle : comme le geste artistique de Diana Baroni, qui depuis trente ans embrasse l’âme plurielle de la musique sans jamais l’enfermer dans le carcan d’un système. Baroque, contemporain, répertoires populaires sud-américains, chanson intimiste : l’Argentine convoque les esprits et les codes pour s’inventer la langue en mouvement d’une flûtiste et chanteuse ‘d’entre les mondes’ – selon la formule de la journaliste Jeanne Lacaille. (...)
Cubiste par sa manière de varier les angles d’écoute, impressionniste par sa science des nuances et des vibrations, figurative dans ses motifs mélodiques et abstraite dans ses rapports au son, Diana Baroni nous livre un tableau vivant célébrant les sortilèges sans limites de la musique »
— Richard Robert / Opéra Underground
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